L’année 2021 restera comme 2020 une année particulière.
Particulière dans le bon sens puisque les marchés ont globalement été portés par une reprise économique exceptionnelle, stimulée par des plans de relance inédits et la réouverture des économies. Les bénéfices des entreprises se sont ainsi envolés de près de 45% aux États-Unis et de 65% en zone euro.
Cette conjonction de paramètres explique la très belle progression de 15% à 20% des principaux indices actions cette année, durant laquelle de nombreux records historiques sont tombés. La crise a ainsi été complètement effacée : l’indice CAC 40 a dépassé pour la première fois le seuil de 7 000 points, battant le précédent record de 6 950 points qui datait de septembre 2000.
Le revers de la médaille de cette belle année, en complément des ruptures des chaines d’approvisionnement, est l’augmentation progressive de l’inflation dans nos économies. Au départ transitoire, mais désormais ancrée dans nos économies, l’inflation demeure le principal sujet d’actualité contre lequel les banques centrales et particulièrement la Réserve Fédérale Américaine tentent de lutter.
Nonobstant les obstacles liés à la pandémie, des évolutions thématiques positives ont vu le jour à différents niveaux. Nous citerons en particulier la prise de conscience éprouvée en l’urgence climatique, la cohésion européenne à relancer l’économie ainsi qu’une digitalisation croissante à la fois des économies et des entreprises.
Dans un tel environnement, que peut nous apporter 2022 ?
2022 sera une année où la croissance économique sera certes plus faible que l’année écoulée, mais encore au-dessus des potentiels. Les secteurs encore victimes de la pandémie constitueront un levier supplémentaire pour soutenir la croissance de 2022.
Quant aux marchés actions, ces derniers devraient progresser avec la hausse des bénéfices attendus en 2022, à savoir de 5 à 10%. Les épisodes de volatilité, source d’opportunités, permettront de se positionner et de générer de la performance supplémentaire.
L’inflation actuelle devrait atteindre son plus haut niveau en début d’année avant de diminuer progressivement. Les risques inflationnistes seront donc certes présents, mais ne constitueront ni une issue plausible ni une fin imminente aux perturbations apparues dans le cycle actuel. Dans ce contexte, les Banques Centrales pourront continuer leur cycle de resserrement monétaire et de réduction d’aides publiques de façon très progressive afin de ne pas heurter la croissance.
L’environnement géopolitique sera riche en évènements. Tandis que les pénuries, notamment dans le secteur de l’électronique, ne devraient pas être résolues avant 2023, les tensions persistantes en Ukraine constitueront un sujet de vigilance tout comme le désaccord persistant post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. D’autre part, les élections présidentielles françaises resteront à surveiller, même si la disparition du thème Frexit de la campagne électorale réduit en partie l’enjeu pour les investisseurs.
Votre conseiller se tient à disposition pour accompagner avec agilité dans cette conjoncture.
Les actifs cités dans ce document ne constituent pas des recommandations d’achat ou de vente. Ils ne sont donnés qu’à titre d’illustration. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
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